Margot, 32 ans, coach de vie, heureuse la moitié du temps, humaine 100% du temps. Libre et satisfaite d'elle-même, de sa vie et des gens qui en font partie.

Ça c’est moi aujourd’hui, mais revenons à Margot 24 ans, exigeante avec elle même et les autres, tout le temps frustrée et en colère et jamais satisfaite

À cette époque là je ne comprends pas ce qui m’arrive, je vis à Londres avec mon copain et je vois bien que mes amis, mes collègues, Julien (mon copain) ont une vie beaucoup plus simple que la mienne. Ils ne sont pas aussi inquiets que moi, ils ne sont pas en colère quand untel est en retard ou qu'une telle a oublié de faire quelque chose d’important pour eux. Et moi, au milieu d’eux je suis toujours en tension, je suis inquiète, je ne suis jamais pleinement satisfaite de moi ni des autres. Je veux mieux, je trouve que rien (ni personne) n’est jamais assez bien. Et tout cela rejaillit sur mon couple, on s'engueule souvent, à chaque fois que l’on est pas d’accord je crie, je perds le contrôle et j’ai l’impression d’être folle. Au quotidien j’attends beaucoup de lui et à mes yeux, il ne fait jamais assez bien.

Je vois bien que je suis en train de me faire du mal, de lui faire du mal et de faire du mal à notre relation qui est pourtant la chose la plus importante à mes yeux. Je ne passe plus vraiment de bons moments avec lui, ni avec mes ami(e)s, ma famille ou au travail d’ailleurs car je veux tout le temps autre chose que ce que j’ai.
Et pourtant, même si je vois ces dysfonctionnements, je ne les comprends pas. Lorsque je me pose pour essayer d’analyser nos disputes ou ma frustration j’ai l’impression que ce que j’attends des gens est normal, je suis exigeante avec les autres oui! Mais je le suis aussi avec moi-même. J’aime prévoir et anticiper, oui! Et ça me permet d’être douée dans mon boulot et de ne pas rater d’opportunités. Je ne comprends pas en quoi tout cela me rend malheureuse.
Deux événements vont, à quelques mois d'intervalle finir de me convaincre qu’il faut que je fasse quelque chose pour changer, que je ne peux plus continuer comme ça. Le premier c’est Julien qui me dit un soir “A chaque fois que je rentre à la maison, je me demande dans quel état tu vas être”, cela me brise le coeur car c’est un sentiment que je connais bien, je me revois à 12 ans, parcourir le chemin entre l’arrêt de bus et la maison, en me demandant de quelle humeur allait être ma mère et quel type de soirée nous allions passer. Le second, c'est une énorme dispute avec Julien, il en a marre, et il me dit qu’il s’en va faire un tour, qu’il a besoin d’air. Je me revois perdre complètement pied, ne pas supporter qu’il quitte la pièce et me mettre dans une colère noire, lui crier dessus et le menacer s'il osait quitter la maison. Je peux encore aujourd’hui ressentir la honte et la colère contre moi de m’être mis dans cet état là et de lui avoir parler ainsi, la peur de devenir folle, la tristesse de constater l’état de notre couple et la certitude que ça ne pouvait pas continuer ainsi, ni pour lui, ni pour moi.
Je prends donc la décision de changer les choses, je lis des bouquins, je commence à m'intéresser au développement personnel et je vais voir une psychologue. Le problème c’est qu’on parle, on parle, mais j’ai pas l’impression de vraiment comprendre ce qui se passe et je n’ai aucune action concrète à mettre en place, j’arrête au bout de quelques séances en ayant l’impression de tourner en rond et de ne pas en savoir plus qu’au début.
Je n’ai pas l’impression d’être plus avancée qu’avant, je suis même encore plus démoralisée car je ne sais toujours pas comment faire, et je commence à désespérer qu’il y ait une solution, c’est bien beau la théorie, mais je me demande comment faire concrètement pour changer les choses.

Tout commence à se débloquer quand, quelques jours avant de partir en tour du monde, je décide de retenter avec une autre psychologue qui me fait faire un exercice pratique dans lequel je ressors comme quelqu’un de pessimiste, je me dis au contraire que je suis plutôt quelqu’un de jovial et je ne comprends pas ce “diagnostic”, par contre quand j’en parle à Julien il ne me contredit pas. Je commence à me dire que c’est possible d’avoir une perception de soi et donc des choses qui n’est pas la même que tout le monde et qui peut être “fausse”, je réalise que ce que je crois vrai ne l’est peut être pas. Mon tour du monde m’offre le temps d’explorer tout ça et au moment où je suis prête (la vie est bien faite) je tombe sur les podcasts de Brooke Castillo, une coach de vie américaine, qui a un don incroyable pour expliquer, synthétiser et simplifier notre expérience d’être humain. Ces podcasts sont une révélation, je comprends qu’il y a une différence entre la réalité objective et mes pensées et que mes pensées génèrent en moi des émotions. D’un coup, mes comportements et mes émotions ont une explication et une origine et en plus … j”ai le pouvoir d’agir dessus.

Je commence à me dire que c’est possible, qu’il existe une méthode, des concepts et des outils qui vont m’aider à être enfin heureuse. Je comprends également que les gens et les situations ne sont pas responsables de mes émotions, j’en suis la seule responsable. En comprenant que je suis 100% responsable de ce que je vis, je comprends que je peux agir dessus, j’ai enfin l’opportunité de reprendre le pouvoir sur ma vie, c’est un énorme soulagement et une grande source de motivation car je sens en moi pour la première fois que je peux y arriver.
Je passe rapidement à l’étape suivante et je m'inscris à l’école de coaching de Brooke Castillo dès mon retour du tour du monde, je commence à écrire beaucoup, à observer ma vie a travers ce nouveau spectre, j’observe mes pensées et je comprends et j’expérimente la différence entre les autres et moi: ils n’ont simplement pas la même interprétation de la réalité que moi. Je travaille sur mes émotions, je comprends leur rôle et ce qu’elles créent en moi. Plus concrètement je m’entraine à ressentir ma colère et ma frustration sans qu’elles guident mes actions, je comprends que je peux ressentir la colère sans me mettre en colère.
J’observe également mon entourage de manière différente et je comprends que j'interprète leurs actions et que je juge leurs comportements en fonction de ce qui est normal, bien ou acceptable pour moi. Dès lors, il devient évident que ce n'est pas forcément à eux de changer pour que notre relation s’améliore et que je peux aussi simplement décider de les “voir” d’une autre manière.
Pendant plusieurs mois j’apprends la théorie, je comprends comment fonctionne le cerveau humain et mon propre fonctionnement et, sur le papier, tout à beaucoup de sens, mais dans la pratique c’est autre chose. Parce que même si on connaît la théorie, certaines de nos croyances et certains de nos fonctionnements sont si fortement inscrits en nous qu’il faut du temps pour changer, j’ai l’impression d’être prisonnière de la personne que j’étais et une fois de plus, je ne suis pas satisfaite.

Le modèle et l’approche très orientée résultats que propose Brooke Castillo est génial parce qu’il pose un cadre sur ce qui se passe en nous mais je réalise assez rapidement que je suis toujours enfermée dans l’envie de réussir à tout prix mais cette fois-ci, à travers le coaching. J’ai les outils, je dois réussir. Chaque fois que je me laisse emporter par mes émotions, chaque fois que n’arrive pas à “contrôler” mes pensées et que cela affecte négativement ma vie, je le vis comme un échec.
Tout le contrôle que j’essayais d’exercer avant sur mon entourage, en essayant que tout se passe bien ou d’être la plus plus préparée possible aux événements, je l’ai transféré sur le coaching. Je réalise que je suis toujours dans le contrôle et très dépendante du regard des autres. Je suis entrée dans ce monde parce que je me trouvais différente et que je souffrais mais à ce jour, je conditionne encore ma réussite et ma valeur en tant qu’être humain à la perception que les autres ont de moi.
Mon travail évolue et j’apprends à lâcher le contrôle sur ma performance, sur ma valeur, sur ce que les gens pensent de moi ou ce qu’il est “bien”, “normal” ou “acceptable” de faire.

Aujourd’hui, je peux dire que j’ai tous les outils pour me connaitre et me comprendre au quotidien et pour décider en conscience de ce que je veux. Je ne conditionne plus ma valeur à ce que j'accomplis ou à ce que les autres pensent de moi. Je me sens profondément libre et satisfaite et je suis capable de profiter pleinement des bons moments et des gens et de vivre les mauvais (Parce qu’il en reste, évidemment. Le coaching ne nous apprend pas à être 100% heureuse, mais 100% humaine)
Si cette aventure avait commencé par une relation mouvementée, je vis aujourd'hui une relation apaisée avec mon copain. Je lui ai rendu sa liberté (de faire et d’être ce qu’il veut) et de me suis offerte la mienne (je peux être heureuse sans lui, j’ai juste envie de l’avoir à mes côtés). Plus globalement, je ne suis plus dans le contrôle et je ne suis plus dépendante des gens et des situations pour être heureuse. Le contrôle vient d’une incapacité à générer les émotions de confiance, de sérénité, de satisfaction etc. par soit même, il faut donc contrôler notre monde pour arriver à y accéder. Je sais qui je suis, ce que je veux et je m’offre le droit de changer aux grès de mes envies. Je suis libre de faire et d’être qui je veux, quand je veux comme je veux et cela me permet de m’exprimer clairement, d’être beaucoup plus à l’écoute et disponible pour les autres et de leur donner encore plus. Parce que tout ce que j’ai à offrir est le résultat de mes envies et jamais d’un besoin d’approbation ou de reconnaissance. Je peux enfin montrer la personne que je suis vraiment et ça me remplit de joie.

Aujourd'hui, je te propose de t'apprendre à te libérer de la frustration et de t'offrir tout ces outils qui ont changé ma vie  

Pour que tu puisses enfin, toi aussi, profiter de la vie 

Travailler avec moi 
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